À l’occasion du 25e anniversaire de la collection L.U.C, Chopard présente un trio de nouvelles montres à sonnerie : L.U.C Strike One, L.U.C Full Strike Sapphire et L.U.C Full Strike Tourbillon.

En 2016, Chopard présentait le modèle L.U.C Full Strike, première montre à répétition minutes de la Maison. Parmi les nombreuses innovations attachées à cette montre, la plus radicale a changé le paradigme de la montre à sonnerie. En effet, dans les autres répétitions minute existantes, la son est généré par un marteau qui frappe des timbres en métal. Le calibre L.U.C 08.01-L dépasse ce fonctionnement avec des timbres en saphir, séparés du mouvement et solidaires du verre qui recouvre le cadran.

Les timbres et verre sont usinés d’un seul tenant, sans discontinuité, sans colle, sans soudure, dans un bloc de saphir massif. Le son généré par le marteau et le timbre est transmis vers l’extérieur par la plus grande surface de la montre, le verre. Celui-ci est plus intense et d’une richesse tonale unique.

C’est après avoir assisté à un concert des Sommets Musicaux de Gstaad, que Karl-Friedrich Scheufele invite Renaud et Gautier Capuçon à participer à l’élaboration d’une nouvelle série limitée de montres à sonnerie. Avec l’aide des ingénieurs de Chopard Manufacture, les deux frères virtuoses viennent ajuster, grâce à leur sensibilité artistique, le son produit par la technologie timbres/glace en saphir brevetée par Chopard.

Renaud Capuçon est non seulement l’un des virtuoses de son époque mais il est aussi un spécialiste de l’acoustique, de la sonorité, tout comme son frère, le violoniste Gautier Capuçon. Le premier joue sur un violon d’époque de Guarneri, datant de 1737, le second sur un violoncelle de Matteo Goffriller, luthier tout aussi réputé dans son champ d’expertise. Des instruments dont la perfection et l’unicité traverse le temps, mêlant technicité, recettes secrètes, tours de main et une bonne part de mystère.

L.U.C Strike One
Édition limitée à 25 exemplaires
Le garde-temps L.U.C Strike One exploite les codes esthétiques inaugurés avec le modèle L.U.C XPS 1860. À commencer par son cadran en or massif de couleur gris ruthénium, dont la circonférence est azurée et le centre guilloché à la main selon un motif alvéolé de type nid d’abeille. La ruche étant l’un des emblèmes que Louis-Ulysse Chopard avait choisi pour représenter ses ateliers.

À une heure, le cadran présente une découpe qui dévoile le marteau en acier poli miroir qui génère la sonnerie. L’ouverture pratiquée dans le cadran reprend la forme du marteau. La périphérie du cadran porte une minuterie chemin de fer, gravée sur le verre saphir. Juste en dessous se trouve l’élément qui donne à la montre L.U.C Strike One son exclusivité : un timbre en saphir monobloc.

La sonnerie au passage tinte uniquement quand l’aiguille des minutes atteint midi. Vingt-quatre fois par jour, à l’heure pile, son marteau s’arme automatiquement et vient frapper le timbre, une seule fois. Le son qui est alors produit résonne seul. Il se doit d’être d’une intensité, d’une clarté et d’une longueur exceptionnelles.

Le nouveau calibre 96.32-L présente l’architecture typique des calibres L.U.C, avec son remontage automatique par micro-rotor en or éthique 22 carats gravé. De plus, la technologie Chopard Twin, avec son double barillet, délivre une durée de marche de 65 heures, même lorsque le mode sonnerie est enclenché.

De plus, ce calibre présente de nouvelles caractéristiques par rapport au premier mouvement à sonnerie au passage présenté par Chopard Manufacture en 2006. La première est que le poussoir qui commande la sonnerie, auparavant situé à 10 heures, est désormais intégré dans la couronne. C’est lui qui permet de basculer entre mode silence et mode sonnerie au passage, signalés par un guichet cerclé d’or situé à midi.

D’autre part, le mouvement L.U.C 96.32-L est plus fin que son prédécesseur, permettant ainsi au boîtier du nouveau modèle L.U.C Strike One de passer sous la barre des 10 millimètres d’épaisseur. Ce garde-temps est fini par un bracelet en alligator gris à doublure alligator ton sur ton, monté sur une boucle ardillon en or rose 18 carats.

L.U.C Full Strike Sapphire
Édition limitée à 5 exemplaires
La L.U.C Full Strike Sapphire est la première montre à répétition minutes dont la boite est entièrement fabriquée en cristal de corindon, plus connu sous le nom de saphir. En fusionnant contenant et contenu, expression musicale et transparence, Chopard signe un véritable instrument de musique horlogère. Grâce à l’homogénéité de la matière, présente sur l’ensemble de la chaîne de propagation du son, cette série limitée de 5 pièces obtient le meilleur du saphir.

Le boîtier de 42,5 mm de diamètre mesure 11,55 mm d’épaisseur. Lunette, carrure, couronne, fond et glace de fond sont en saphir. Pour réaliser cette pièce rare, dont la transparence absolue permet à celui qui la porte de faire corps avec son garde-temps, les artisans spécialisés maîtrisent toutes les exigences de la technologie du saphir, de la poudre jusqu’au composant fini.

De plus, le cadran est aussi en saphir. Sa découpe particulière rehausse les éléments d’indication indispensables à la lecture. En effet, la transparence absolue peut avoir pour défaut de brouiller la vue. Chopard y remédie avec une minuterie chemin de fer gravée sur la glace et peinte. Elle complète un tour d’heure ponctué d’index en applique rhodiées en chevron. S’y ajoutent des décalques horaires noirs.

L’anneau de saphir comprend également trois décrochements. Le premier est le compteur de seconde excentré. Le second est recouvert par une plaque en or blanc en applique qui porte le logo « L.U.C Chopard ». La troisième est l’indicateur de réserve de marche concentrique : deux aiguilles indiquent l’énergie restante dans le barillet qui alimente le mouvement et dans celui qui donne sa force à la répétition minutes.

Ce modèle est le premier garde-temps non-métallique à obtenir le prestigieux Poinçon de Genève. Il porte à la fois sur la conception et sur les finitions du mouvement, mais aussi sur la boîte. La L.U.C Full Strike Sapphire sonne jusqu’à 12 fois l’heure la plus complexe et la plus gourmande en énergie, soit 12h59.

L.U.C Full Strike Tourbillon
Édition limitée à 20 exemplaires
Pour la première fois dans l’histoire des Full Strike, le modèle L.U.C Full Strike Tourbillon présente un cadran presque entièrement fermé. Au lieu de dévoiler largement les mécanismes internes de la montre, il réserve ses ouvertures aux deux complications qui rendent cette pièce si particulière. Il présente deux découpes : la première, entre 9 heures et 11 heures, met en valeur les deux marteaux en acier poli miroir dont la frappe génère la sonnerie. La seconde à 6 heures, dévoile le tourbillon du calibre L.U.C 08.02-L.

Son pont de cage en spirale est offert au regard sans obstacle, grâce à un pont de tourbillon traversant en saphir. Dernière touche réalisée grâce à ce matériau aux multiples propriétés, il présente quatre encoches arrondies. Ce pont de tourbillon signature de L.U.C est tiré d’un dessin du fondateur de la Maison, Louis-Ulysse Chopard.

Le cadran est réalisé dans une plaque d’or rose massif. La matière est visible le long des ouvertures, dont les tranches ont été polies miroir. Il est guilloché à la main selon un motif rayonnant de fleur, qui appartient au répertoire esthétique de la collection. Il est ensuite mis en couleur grâce à un traitement galvanique gris ruthénium. Il est complété par les index en applique en forme de chiffre romain, et les aiguilles, qui sont tous dorés d’un or rose qui s’accorde à celui du boîtier.

La L.U.C Full Strike Tourbillon sonne un maximum de 12 fois l’heure la plus complexe, 12h59.

Crédits photos : Chopard Manufacture