Après avoir conclu les tests aérodynamiques en octobre, et ceux de son moteur W16 et de sa transmission, la Bugatti Mistral entre dans sa dernière phase de tests, notamment la validation de sa vitesse de pointe.
L’histoire de Bugatti en matière de roadster est empreinte d’une riche lignée. De la légendaire Type 35 à l’emblématique Veyron Grand Sport Vitesse, la marque n’a cessé de repousser les limites. Ceci étant, avec la Mistral, ce sera le chant du cygne pour le mythique moteur W16.
Pour offrir l’excellence et le luxe ultime, la monocoque a été entièrement repensée et de nouveaux attributs aérodynamiques ont été méticuleusement affinés. Il faut dire que le défi est extrême. Afin d’établir les normes les plus élevées en matière de performances, de sécurité et de qualité, Bugatti a procédé à une évaluation minutieuse de chaque paramètre lors de la conception de ce roadster.
Concernant les essais routiers, le prototype 2 a déjà parcouru 32 000 km sur différents terrains, que ce soit en altitude ou en milieu urbain. Bientôt, 5 000 kilomètres de tests supplémentaires sur circuit viendront finaliser ses essais. L’un des aspects les plus délicats de cette dernière phase d’essais devrait être la validation de la vitesse de pointe de la Mistral, 420 km/h.
Alors que le développement de la Mistral touche à sa fin, la production du roadster le plus aérodynamique et extraordinaire de Bugatti devrait débuter au cours de l’année 2024, dans l’atelier de Molsheim.