Après le lancement en 2023 de deux versions, l’une blanche et l’autre verte, la HM8 Mark 2 est de retour dans une nouvelle édition, limitée à 33 exemplaires, arborant une carrosserie bleu saphir brillant.
Le lien entre MB&F et les voitures n’est pas nouveau. Créé en 2012 avec la HM5, il s’est poursuivi avec la HMX en 2015 et la HM8 en 2016. Ces montres se caractérisent par un affichage de type compteur de vitesse placé sur la carrure du boîtier, qui rappelle le design audacieux et futuriste des années 1970.
La carrosserie de la HM8 Mark 2 a d’abord été proposée en CarbonMacrolon® blanc ou vert British Racing. Aujourd’hui, MB&F a décidé de poursuivre son hommage au monde de l’automobile avec un nouveau modèle dont le bleu saphir, à la fois profond et étincelant, est obtenu à partir de pigments métalliques d’origine minérale, les mêmes que ceux que l’on trouve dans les peintures automobiles métallisées.
Développé spécifiquement pour MB&F, le CarbonMacrolon® est un matériau composite formé par une matrice en polymère dans laquelle on injecte des nanotubes de carbone pour augmenter la résistance et la dureté. Les nanotubes de carbone offrent une résistance à la traction et une rigidité supérieures à celles de la fibre de carbone traditionnelle. Le CarbonMacrolon® de MB&F est un matériau massif dur qui peut être coloré, poli, microbillé, laqué, satiné…
Une grande partie de la technologie contenue dans la HM8 Mark 2 ne saute pas aux yeux, à commencer par le châssis en titane qui est extrêmement difficile à usiner. Il en va de même pour la carrosserie en CarbonMacrolon® qui, en raison du faible volume de production, ne peut être fraisée que dans un bloc, ce qui rend sa réalisation encore plus complexe.
On le sait, MB&F a repoussé les limites du physiquement possible en matière de production de verre saphir à travers une longue série de montres… Autant dire que cette HM8 Mark 2 ne fait pas exception à la règle. Son saphir doublement incurvé atteint un niveau de complexité de 30 à 40 fois supérieur à celui d’un dôme.
Dernier point, le rotor astéro-hache qui alimente le mouvement requiert une fabrication très complexe car l’une des lames en or 22 carats n’a que deux dixièmes de millimètre d’épaisseur. Comme il est impossible de l’usiner, il faut l’estamper, avec la gravure préalablement intégrée à la matrice.
Enfin, la couronne est d’un tout nouveau genre. Elle est dotée d’un « double débrayage », pour reprendre un terme automobile. On enfonce la couronne et on lui fait faire une rotation sur trois quarts de tour pour la débloquer. Ainsi, on gagne de la place et on apporte une sécurité supplémentaire, ce qui constitue un véritable atout pour une montre sportive.
Crédits photos : Courtesy of MB&F
