Jaeger-LeCoultre vient de dévoiler une nouvelle interprétation artistique du Calibre 184, la montre Master Hybris Artistica Calibre 184, un chef d’œuvre d’horlogerie sublimé par les arts décoratifs et un concentré des métiers d’exceptions réunis au sein de la Manufacture Jaeger-LeCoultre.
Créé en 2019, le Calibre 184 est un mouvement exceptionnel qui associe la plus petite version du Gyrotourbillon bi-axial à un quantième perpétuel ultra intuitif, une répétition minutes à sonnerie Westminster, un mécanisme à force constante d’une minute, une date sautante et une minute morte. Ainsi, le Calibre 184 réunit trois des plus grandes complications de l’histoire de l’horlogerie, chacune représentant un pilier de l’expertise technique de la Maison : la sonnerie, la précision et l’astronomie.
En outre, cette nouvelle expression de la Master Hybris Artistica met en valeur les talents d’émaillage Grand Feu et de laquage de l’atelier des Métiers Rares de la Manufacture.
Preuve de l’extraordinaire raffinement du Calibre 184, l’assemblage de ses 1 052 composants exige environ cinq mois de travail et de dévouement d’un unique horloger du début à la fin du processus. Et rare sont ceux qui maîtrisent un tel niveau d’aptitude.
Complexe et visuellement intrigant, le cadran de la Master Hybris Artistica Calibre 184 est un véritable bijou ! Ses courbes douces tranchent avec la géométrie rectiligne de sa décoration, ses surfaces texturées avec sa brillance et son intrication visuelle avec la sobriété de sa palette bicolore. Ses plaques décoratives en émail Grand Feu noir affichent un motif géométrique composé de lignes fines. Elles encadrent le compteur des heures et du quantième perpétuel, dont le centre en verre saphir semi-transparent noir fumé laisse entrevoir les disques du calendrier.
La moitié inférieure du cadran est dominée par l’hypnotisant Gyrotourbillon, de part et d’autre duquel se déploient les marteaux de la répétition minutes. Juste en dessous, les fameux timbres courbés sont habillés de noir, en parfaite harmonie avec le nuancier global de la montre.
La boîte compte plus de 80 composants et juxtapose les finitions polies, brossées et microbillées qui soulignent sa forme sculpturale. Ici, les designers de Jaeger-LeCoultre se sont servi de ses flancs pour faire écho à la nouvelle décoration du cadran. Ainsi, de chaque côté a été ajoutée une plaque présentant le même motif géométrique, laqué noir. D’autre part, le souci du détail s’étend jusqu’au mécanisme permettant d’activer la répétition minutes. Plutôt qu’un curseur traditionnel ou un simple bouton-poussoir, les designers ont mis au point un poussoir rétractable qui se fond complètement dans le boîtier afin de préserver l’élégance de ses lignes.
Le Calibre 184 présente la cinquième itération du Gyrotourbillon. Toutefois, le mécanisme a été entièrement repensé et sa taille considérablement réduite pour incorporer une répétition minutes sans trop épaissir le calibre. Pour information, les 94 composants de celui-ci ne pèsent que 0,4 gramme. D’autre part, les ingénieurs de la Manufacture ont intégré un mécanisme à force constante d’une minute pour assurer un flux d’énergie homogène au Gyrotourbillon.
Parce qu’elle ne fait avancer l’aiguille des minutes qu’une fois toutes les 60 secondes, cette solution présente également un avantage significatif pour la répétition minutes. En temps normal, quand celle-ci est activée entre deux minutes, elle sonne l’heure une minute trop tôt ou trop tard. Avec ce système, elle sonne toujours la minute précise indiquée par l’aiguille.
La répétition minutes du Calibre 184 joue la sonnerie Westminster, ce qui est rare en horlogerie en raison de la complexité du mécanisme qui requiert quatre marteaux au lieu des deux habituels. Ici, il sont empilés deux par deux afin de frapper les timbres avec le même angle. Expert en carillons, Jaeger-LeCoultre a toujours recherché des moyens d’améliorer le con de ses montres. Ainsi, le Calibre 184 réunit plusieurs inventions brevetées comme des marteaux à trébuchet et des timbres cristal, ainsi nommés parce qu’ils sont reliés directement au verre sur la face avant de la montre.
Prenant en compte les différences entre les cycles des corps célestes et les divisions de l’heure civile standard, le quantième perpétuel ne nécessite d’être ajusté manuellement que lors des années centenaires qui ne sont pas bissextiles, ce qui assure une tranquillité d’esprit jusqu’en 2100. Son fonctionnement est à la fois innovant et très intuitif puisqu’il permet de régler la date vers l’avant ou vers l’arrière.
Les indications du calendrier sont extrêmement facile à lire. Intégrés au cadran des heures et des minutes, trois petits guichets affichent l’année, le mois et le jour, tandis que la date est indiquée sur le rehaut du compteur. Les espaces entre les dates sont parfaitement uniformes, à l’exception des 16 et 17 qui sont séparés de 60 degrés, permettant ainsi à l’aiguille de passer de l’un à l’autre sans obstruer la vue sur le Gyrotourbillon.
Visible à travers le fond en verre saphir, l’envers du mouvement se révèle tout aussi envoûtant. Les platines ajourées permettent une observation en profondeur du calibre : le Gyrotourbillon s’affiche dans toute sa splendeur, tout comme le régulateur de la répétition minutes. Ce dernier utilise les frottements et la force centripète pour réguler la vitesse de la sonnerie et limiter ainsi les silences entre les frappes.
Enfin, le mouvement présente de remarquable finitions. Les ponts sont anglés main, les Côtes de Genève irradient à partir du point d’ancrage et du quantième perpétuel et les vis bleuies à la flamme s’insèrent dans des logements polis et anglés à la main. Enfin, plusieurs ponts microbillés créent un agréable contraste de texture avec les éléments polis.
D’abord proposée dans une version en or rose, la Master Hybris Artistica Calibre 184 se déclinera par la suite en or blanc. Chaque variante sera produite en édition limitée à cinq exemplaires seulement.