Voici Ice et Blizzard, deux montres en éditions limitées à huit exemplaires chacune, fruit d’une collaboration entre MB&F et le créateur de bijoux français Emmanuel Tarpin.
C’est la deuxième collaboration dans le cadre de la collection Legacy Machine Flying T. La première a été réalisée avec la célèbre marque de luxe italienne Bulgari. N’acceptant que très peu de collaborations, Emmanuel Tarpin a été séduit par le volume de la Legacy Machine Flying T, par son globe qui entoure le mécanisme vertical, là où la majorité des montres sont plates.
L’hiver étant sa saison préférée, Emmanuel Tarpin a choisi un thème hivernal pour ces deux montres. Le premier modèle, baptisé Ice, arbore des stalagmites asymétriques serties de diamants qui empiètent sur le dôme en saphir et le mouvement. Les stalagmites de glace sont toutes différentes, pour reproduire le caractère aléatoire de la nature. Les griffes des stalagmites en diamant n’occultent pas vraiment le mouvement et le cadran en lapis-lazuli mat, laissant la beauté du mécanisme et de l’affichage de l’heure à portée de vue.
Pour le deuxième modèle, baptisé Blizzard, Emmanuel Tarpin a laissé libre cours à son imagination des Alpes. Natif d’Annecy, il a interprété le souvenir d’avoir été surpris par des blizzards de neige, à travers des brillants sertis sous le dôme en saphir et des diamants en serti clos dans le lapis-lazuli mat, représentant des flocons de neige sur le sol. Le résultat ressemble à une boule à neige en mouvement.
Emmanuel Tarpin a demandé aussi quelques changement en ce qui concerne le mouvement, à commencer par l’élimination de tous les éléments dorés qui auraient pu jurer avec le boîtier en or blanc et le thème glacé. Ainsi, tous les éléments en or jaune ou rouge ont été modifiés et le balancier a été bleui. Autre particularité, les diamants sertis au centre du tourbillon et des deux couronnes ont été remplacés par des tourmalines Paraïba afin de renforcer le thème glacial.
Entre l’organe régulateur et le rotor, le barillet assure une généreuse réserve de marche de 100 heures, rendue possible par la réduction du nombre d’engrenages. L’assemblage tridimensionnel est surmonté par un dôme en verre saphir, sous lequel on peut admirer la vie organique du mouvement.
Ce partenariat va bien au-delà de la réalisation d’une montre joaillière féminine compliquée. Il met en valeur deux visions du monde, deux expressions créatives qui se distinguent radicalement dans la forme, mais se rejoignent sur le fond au sein d’une co-création harmonieuse.